Résumé: Si certains auteurs sont tombés dans la marmite de la bande dessinée dès leurs plus jeune âge, rares sont ceux qui l’ont débuté aussi tôt que François Walthéry. À 15 ans, il assiste déjà le dessinateur Mitteï, et à 17 ans, il quitte son village liégeois pour devenir le premier collaborateur de Peyo, alors dépassé par le succès grandissant des Schtroumpfs. Pendant dix années passées à Bruxelles, le jeune François Walthéry réalise bien entendu des albums qui marqueront plusieurs générations (Natacha, Les Schtroumpfs, Benoît Brisefer, Johan et Pirlouit, etc.), mais il vit surtout avec quelques-uns des plus grands auteurs de l’époque. Non seulement, il travaille avec Peyo (Les Schtroumpfs), Derib (Yakari), Gos (Le Scrameustache), Roger Leloup (Yoko Tsuno) et Marc Wasterlain (Docteur Poche), mais toutes ses sorties se déroulent auprès des figures marquantes des Éditions Dupuis : Franquin (Gaston et Spirou), Will (Tif et Tondu), Roba (Boule et Bill), Tillieux (Gil Jourdan), Yvan Delporte et les autres. Témoin privilégié de leurs soirées délurées, Walthéry revient en détails sur des moments importants, comme la création de Natacha ou le choix du repreneur de Spirou, ainsi les tours pendables que ces grands enfants se sont joués les uns aux autres. Et avec les années, l’esprit facétieux de Walthéry ne l’a jamais quitté. Il a par la suite réalisé les 400 coups dans les festivals de bande dessinée, aux côtés de Cauvin et Lambil (Les Tuniques bleues), lorsqu’il ne réunissait pas tous ses confères à la Police de Liège pour apprendre à tirer avec de vrais revolvers sur des cibles qu’ils avaient peintes. Sans oublier ses aventures avec le chanteur Renaud, ainsi que d’autres hauts faits (et méfaits) haut en couleur !
Petit recueil d’anecdotes assez sympathique sur la vie de Walthéry.
Si au départ le livre se lit comme une biographie, assez vite nous basculons dans un enchaînement d’anecdotes racontées par Walthéry en personne et de témoignages de ses proches collaborateurs et amis.
C’est souvent intéressant, parfois touchant, mais forcément le côté « passage du coq à l’âne » nuit un peu au rythme et au plaisir de lecture, en particulier vers les derniers chapitres.
Cela reste tout de même un apport sur la vie de Walthéry, même pour ceux ayant déjà « Une vie en dessins » et les intégrales de Natacha et Rubine : ayant tout ça, j’ai quand même appris des choses.