Info édition : Bandeau couvrant la moitié inférieure.
Résumé: Représenter la montagne, la dire, la vivre, la peindre : cela ne fait qu'un pour Jean-Marc Rochette, auteur culte de la bande dessinée Transperceneige et d' Ailefroide, altitude 3954, victime à 20 ans d'un très grave accident d'escalade et qui, d'une certaine façon, a prolongé par l'art sa relation intime à l'alpinisme. Dans ce Manifeste qui alterne textes et toiles, il entame une réflexion passionnante sur un certain idéal de la peinture en harmonie avec la nature.
" L'eau, la pierre, le ciel, bref la montagne, voilà mon prisme personnel pour atteindre "la chair du monde'. Je ne me prends pas pour Cézanne, bien sûr, mais je trouve que c'est exactement ce qui se passe pour sa Sainte-Victoire : c'est à travers elle que s'organise sa vision du monde en général, quel que soit l'objet de son tableau. Mon regard propre sur les choses est entièrement structuré par ce que je pourrais appeler les forces tectoniques de la montagne. La montagne n'est pas seulement ce que je regarde, elle est l'intérieur de mon œil. "
Jean-Marc Rochette, maître de la bande dessinée ( Le Transperceneige, Ailefroide, altitude 3954...), s'entretient de sa peinture avec Fabrice Gabriel, écrivain et directeur de la Fondation pour l'action culturelle internationale en montagne (Facim). Ils interrogent la question du lieu, et du lien : entre le dedans et le dehors, le moi et le monde, la maison et le paysage, et notre place possible dans le tout indémêlable où sont les humains, les animaux, la montagne, les éléments...
Neuf conversations érudites et passionnées entre Paris, Berlin et les Alpes.