Résumé: Il ne sera pas ici question de mythologie mais simplement de Faerie.
Nous remiserons donc joyeusement au placard, hormis quelques légères allusions que nous laisserons doucettement suinter, la Déesse Dana et ses Tuatha De Danann, pour nous intéresser uniquement au petit peuple des Celtic Faeries. A ce que d'aucuns, dont vous lecteurs j'espère ne faites pas partie, ne voient que comme une dégénérescence de ces Dieux et Héros des premiers âges, alors même que les Faeries parcouraient déjà la Terre bien avant que l'Homme et ses rêveries ne viennent lui-même, on ne sait trop comment, sans doute par un quelconque jeu du hasard, y mettre les pieds.
A la frontière de l'invisible, à la lisière des sombres bois touffus de notre enfance, au cœur des vallées enchanteresses de nos premiers émois, au plus profond des landes, des fondrières et des tourbières, alors que le temps fait insidieusement son œuvre, allez ! Allez, encore et toujours par les chemins aventureux du Rêve ! Quand les brumes s'étirent à la tombée du soir, quand la lune est argentée, toute joufflue et bien haute, allez ! Tournez neuf fois autour de la colline aux Fées dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, avancez maintenant d'un pas, et...
entrez.