Résumé: Il velo leggero di un’alcova – o forse un sipario di seta, quale sottile rimando teatrale – si solleva a scoprire un ragazzo e una ragazza che, stretti l’uno all’altra, si sorridono, si prendono le mani, si baciano e tornano a guardarsi, a stringersi, fino a lasciarsi travolgere dalla passione. Completamente immersi l’uno nell’altra, non si curano di ciò che li circonda, ma appaiono come sospesi in una dimensione a due, separati dalla realtà, in un’atmosfera satura di dolcezza e di desiderio. Per contro, le immagini che li inquadrano come in un close-up ci invitano a spiarli (quasi fossimo un terzo incomodo), seguendoli dall’intimità della camera da letto agli abbracci rubati nelle sale e nei giardini di palazzo. I loro gesti, i loro atteggiamenti, curati in ogni sfumatura, in ogni minimo dettaglio, porteranno ciascuno di noi a immedesimarsi o a ricordare, o magari a sognare. Tutto questo potrebbe far pensare a una coppia qualsiasi, ma gli abiti che indossano e gli arredi rapidamente schizzati ci riportano a due amanti antichi, che tuttavia incarnano ancora oggi, nel nostro immaginario, l’essenza stessa dell’amore. Interpretando la celebre storia di Romeo e Giulietta, resa immortale da William Shakespeare, Lorenzo Mattotti sceglie di non raccontare l’intera vicenda ma di esplorarla in modo spontaneo, rinunciando alla conclusione tragica per permettere ai due innamorati di realizzare il loro sogno. Grazie a Romeo e Giulietta, l’autore può tornare a esplorare quello che, nelle sue parole, è “il soggetto più importante della vita” : il momento magico dell’esplorazione dell’altro. = Le voile léger d'une alcôve - ou peut-être un rideau de soie, comme subtile référence théâtrale - se lève pour découvrir un garçon et une fille qui, se serrant dans les bras, sourient, se prennent les mains, s'embrassent et reviennent se regarder, à s'embrassent, jusqu'à ce qu'ils soient submergés par la passion. Complètement plongés l'un dans l'autre, ils ne se soucient pas de leur environnement, mais apparaissent comme suspendus dans une dimension à deux, séparés de la réalité, dans une atmosphère saturée de douceur et de désir. En revanche, les images qui les encadrent comme en gros plan nous invitent à les espionner (comme si nous étions une troisième roue), en les suivant de l'intimité de la chambre aux câlins volés dans les couloirs et jardins de le palais. Leurs gestes, leurs attitudes soignées dans toutes les nuances, dans les moindres détails, conduiront chacun de nous à s'identifier ou à se souvenir, ou peut-être à rêver. Tout cela pourrait faire penser à n'importe quel couple, mais les vêtements qu'ils portent et les meubles rapidement esquissés nous ramènent à deux amants antiques, qui pourtant incarnent encore, dans notre imagination, l'essence même de l'amour. Interprétant la célèbre histoire de Roméo et Juliette, rendue immortelle par William Shakespeare, Lorenzo Mattotti choisit de ne pas raconter toute l'histoire mais de l'explorer spontanément, renonçant à la conclusion tragique pour permettre aux deux amoureux de réaliser leur rêve. Grâce à Roméo et Juliette, l'auteur peut revenir explorer ce qui, selon ses mots, est "le sujet le plus important de la vie" : le moment magique de l'exploration de l'autre. (traduction Google translate)