Résumé: Le Puy - Saint-Jacques de Compostelle : 1680 km, 30 avril - 10 juillet 2001.« Fin 1997, je touche presque le but fixé il y a cinq ans... mourir en me détruisant par l'alcool. Il m'est impossible d'entamer le 10ème tome des "Chemins de Malefosse" sans trembler. Il me faut entamer cette reconstruction progressivement et ré-appréhender la vie pas à pas... Pas à pas... 1 kilomètre... 2 kilomètres puis 5... et 10... Au bout de sept mois, j'en parcours 50 avec un sac de 8 kilos. J'éprouve le besoin d'aller plus loin... L'idée de me rendre à Compostelle me traverse l'esprit. Pourquoi Compostelle ? Je n'en sais trop rien. Je ne sais même pas situer Compostelle. Je fini par trouver sur une carte : nord-ouest de l'Espagne, 80 kilomètres avant le « Cap Finisterre ». Le chemin traditionnel part du Puy-en-Velay. Très vite, je laisse de côté les considérations religieuses (ça me donne de l'urticaire) pour m'intéresser au côté route, environ 1680 kilomètres, la moitié en France, la moitié en Espagne ! De quoi se laver la tête pour un bon bout de temps. Je confie mon projet secret à Nathalie, de 25 ans ma cadette. A ma grande surprise, et « si je n'y vois pas d'inconvénient », ça lui ferait du bien aussi. La date du départ est fixée : lundi 30 avril 2001. » Sur plus de 120 pages, le dessinateur des "Chemins de Malefosse" nous conte avec sentiments et humour ce périple saisissant. Plus de 150 dessins et aquarelles accompagnent un récit plein de finesse, qui ravira autant les amateurs de carnets de voyage que de bande dessinée.
Superbe ouvrage ou François Dermaut se met à nu.
Il raconte sans fausse pudeur son addiction à l'alcool qui finit par lui coûter son mariage. Il explique aussi qu'il cherchait un chemin de redemption et comment celui de Compostelle a fini par s'imposer à lui.
C'est donc le récit de ce voyage qui nous est compté, avec ses rencontres, ses soleils et aussi et surtout de merveilleux croquis. C'est dans cette équipée sa rencontre avec une jeune femme, sans doute aussi désespérée que lui, et comment deux solitudes peuvent donner naissance à une plénitude.