Résumé: Invité d’honneur de la Cité Internationale de la Bande Dessinée, Alfred a réalisé pour l’occasion une série de dessins qui sont réunis dans un recueil qui répond et fait écho à Italiques, paru en 2014.
« J’ai toujours essayé de grandir en même temps que mon dessin. Afin qu’à travers les rencontres, les voyages, les expériences ou encore les erreurs de la vie, on se fige le moins possible. Prendre des chemins de traverse, au risque de me perdre pendant un temps, est l’un des moteurs de mon travail. Autodidacte longtemps complexé de l’être, c’est par ces champs d’exploration que, depuis des années, je nourris et fais évoluer ma pratique.»
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i]La belle saison est une suite d’impressions diverses et variées couchées sur le papier au gré du temps, des voyages, des erreurs…
Au fil d’une humeur vagabonde qui, de proche en proche, passe du jardin au cinéma italien, Alfred se livre à une rêverie dessinée. Créé dans le cadre de performances culturelles organisées par la Cité internationale de la bande dessinée et de l’image, ce recueil, car il est ici difficile de parler d’album, se feuillette et se découvre, plus qu’il ne se lit ! Allégorique, tourmentée, colorée, noire, foisonnante, épurée, surréaliste, naïve…. les adjectifs sont légions pour dépeindre cette succession d’illustrations où la diversité des styles fait écho aux états d’âmes et aux questions d’un homme qui s’interroge sur son rapport au dessin…
Petite partie d’un ensemble de prestations délivrées jusqu’au 24 juin à Angoulême, La belle saison est un instantané sur lequel il serait dommage de ne pas s’arrêter.