Résumé: Une autre histoire des paquebots.
Titanic, Normandie, France ou Queen Mary. Lorsqu’on parle de « paquebots », ces noms surgissent aussitôt. Et dans leur sillage, une multitude d’images véhiculées par le cinéma et la littérature : celles de voyages luxueux, de longues traversées dans des palaces flottants. On les associe au rêve américain qui s’empara de tant de migrants européens. Sans oublier les fortunes de mer qui coûtèrent la vie à des milliers de passagers et de marins. Prestigieuse, la ligne transatlantique concentrait tous les efforts d’imagination en matière d’architecture navale et de progrès technologique. C’était à qui construirait le paquebot le plus rapide, le plus grand, le plus moderne, le plus luxueux !
On ne peut cependant résumer l’histoire des paquebots à ces seules traversées transatlantiques. Il faut remonter à la naissance des services de messageries qui assuraient les liaisons entre les îles et le continent ou entre les colonies. De « packet boats » (navires de colis), ils sont devenus « paquebots » avec l’apparition de la vapeur. En temps de guerre, plusieurs furent transformés en bateaux de transports de troupes, en casernes ou en hôpitaux flottants. Aujourd’hui détrônés par l’avion et cantonnés aux croisières, ils font pour certains l'objet de recherches en termes de décarbonation. Ce sont donc toutes ces facettes qui seront racontées dans ce nouveau volume de la collection À bord, superbement illustré par Jean-Yves Delitte et Jean-Benoît Héron.