Résumé: Ils ont franchi la soixantaine… et ce n’est pas fini. Mémoire qui flanche, libido qui clignote, articulations qui craquent, envies nouvelles et vieilles habitudes : tout est matière à rire (et à réfléchir).
Avec 60 Ans déjà, la vieillesse devient un terrain de jeu humoristique, tendre et féroce, où les rides n’effacent jamais le trait d’esprit.
À travers une galerie de personnages anonymes, mais familiers, 60 Ans déjà explore les petits et grands tracas du quotidien à l’aube de la soixantaine par le prisme de l’humour et de l’absurde. Chaque planche décline un même dessin, immuable et intemporel, dans lequel s’inscrivent des dialogues sans filtre, caustiques ou touchants.
Le dispositif simple — une scène fixe, plusieurs voix — devient un miroir cruel et drôle tendu à toute une génération. Sur fond de silence conjugal, de bilans de santé douteux, d’interrogations existentielles et de fantasmes tenaces, ces gags dessinent un portrait collectif à la fois lucide, impertinent et profondément humain de ce passage d’âge redouté autant qu’attendu. On y parle de sexe, de mémoire, de retraite, de regrets, de rêves avortés ou réinventés. Toujours avec humour. Parfois avec tendresse. Jamais avec apitoiement.
Avec 60 Ans déjà, Jim poursuit le dispositif narratif entamé dans Le Chant du cygne, en le transposant sur un autre champ de bataille : celui du vieillissement. Moins polémique, mais tout aussi mordant, 60 Ans déjà aborde le sujet de front, sans faux-semblants ni bienveillance factice.