Enormous 1. Extinction Level Event

D es monstres gigantesques surgis de nulle part attaquent les principales villes des États-Unis détruisant, dévorant et massacrant tout et tout le monde. L’armée est vite dépassée, d’autant plus que la destruction des centres de décision empêche toute coordination. Les rescapés tentent de fuir les zones urbaines, véritable garde-manger pour les envahisseurs.

Tim Daniel (Burning fields) propose ici est une histoire mixant « survival » et kaiju. Le chemin est donc bien balisé et il ne faut pas s’attendre à un florilège de surprises, mais est-ce pour autant l'objectif ? Il faut cependant développer une narration qui entretienne l’intérêt, mais le scénariste se contente d’aligner les poncifs et la qualité de "caractérisation" des protagonistes n'est non plus un point fort. Et ce n’est pas le saupoudrage d'intentions au sujet de l’écologie ou l’homophobie qui va changer la donne.

Il devient alors difficile de s’intéresser à la destinée de ces survivants. L’essentiel de ce qui est proposé tourne autour de l’attaque des créatures et des scènes de destruction. Ceux qui se contentent de l’action et du « rentre dedans » pourront y trouver leur compte. Il faudra toutefois faire avec le dessin de Mehdi Cheggour. L’alliance d’une surcharge de détails et de personnages exposés façon photo-réaliste peut impressionner les amateurs de "plus vrai que nature" , mais aussi dépiter les autres, confrontés à l'absence totale de fluidité et d’émotions sur les visages.

Difficile d’envisager se précipiter sur la suite.

Moyenne des chroniqueurs
3.0